Les prix des billets d'avion des vols entre la France et l'Algérie restent toujours trop chers chez Air Algérie. C'est ce qu'a indiqué, mercredi 8 juin, un député de l'émigration. Il s'agit de Abdelouhab Yagoubi, qui dans une publication sur sa page Facebook a appelé à d'autres mesures en faveur de la diaspora.
Air Algérie a vu son programme de vol considérablement renforcé, et ce au grand bonheur des ressortissants algériens. Cette nouvelle, qui a réjoui la diaspora algérienne a été annoncée mi-mai. Le nouveau programme de la compagnie comportait d'ailleurs 270 nouvelles liaisons dont 170 ont été attribuées pour la route entre l'Algérie et la France.
Après une attente qui a duré plus d'une quinzaine de jours, Air Algérie a enfin annoncé l'ouverture des réservations pour ces vols. « Conformément aux décisions des autorités relatives au renforcement du programme des vols internationaux, Air Algérie a le plaisir de vous annoncer l’ouverture immédiate des ventes des vols supplémentaires de et vers la France », a écrit en effet la compagnie dans son communiqué publié mercredi 8 juin.
Prix des billets d'Air Algérie : « C’est la déception totale »
Cette annonce a été fortement applaudie par les ressortissants algériens établis dans ce pays. Ayant souffert des mois durant à cause de l'indisponible des vols et aussi de la cherté des billets, ces derniers espéraient que l'ouverture des réservations sur cette route aurait un impact sur les prix et également sur l'offre.
Finalement ce qu’espérait la communauté algérienne ne s'est pas réalisé. C'est du moins ce qu'a tenu à faire savoir mercredi le député de l'émigration Abdelouahab Yagoubi, qui a exprimé la déception des ressortissants algériens.
« La communauté algérienne à l’étranger a longtemps attendu l'ouverture des nouveaux vols à prix révisés. Finalement c’est la déception totale ! », a indiqué le parlementaire dans une publication sur sa page Facebook. Et d'ajouter « les disponibilités des sièges sont rares et les prix des billets sont restés excessivement chers ! ». Pour lui « des solutions immédiates s’imposent ».