Les étudiants étrangers inscrits dans les universités ukrainiennes ont vu leur cursus violemment interrompu en raison de la guerre. Mais pour beaucoup d'entre eux, notamment les Algériens, cela ne signifie pas la fin de leurs études, du moment que certaines universités européennes ont décidé d'en accueillir.
En effet, au moment où les appels à la solidarité se multiplient en faveur du peuple ukrainien, d'autres sont dirigés particulièrement vers les étudiants. Qu'ils soient ukrainiens ou étrangers. C'est le cas de l'université de Helsinki, en Finlande, qui a appelé les étudiants inscrits en Ukraine de s'y rendre pour poursuivre leurs études. Cela concerne également les étudiants non-ukrainiens, a précisé Minna Huotilainen, professeure en Sciences de l'Éducation à l'université de Helsinki.
Cette précision est venue après que la professeure a été interrogée suite à la publication de son message sur Twitter. « Chers étudiants qui fuyez l'Ukraine au milieu de vos études, s'il vous plait, sachez que vous êtes les bienvenus à l'université de Helsinki pour poursuivre vos études avec nous. Pas de concours d'entrée, pas de frais, une université de haute qualité », avait posté Minna Huotilainen, samedi 12 mars.
La Finlande et la Hongrie ouvrent leurs bras aux étudiants algériens
Donc, les étudiants algériens ayant fui les universités ukrainiennes en raison de la guerre peuvent, eux aussi, s'inscrire à l'université de Helsinki. Mais pas seulement. Les universités de Hongrie, pays frontalier avec l'Ukraine en guerre, sont également ouvertes aux étudiants fuyant la guerre, y compris les Algériens.
D'ailleurs, c'est l'ambassade d'Algérie à Budapest, la capitale de la Hongrie, qui a fait cette annonce. La représentation diplomatique algérienne a fait savoir que le gouvernement hongrois avait décidé d'autoriser les étudiants algériens à poursuivre leurs études dans les universités du pays. L'annonce de l'ambassade d'Algérie en Hongrie a été rendue publique mardi 15 mars.
« Ces étudiants sont appelés à prendre contact avec les services de l'ambassade par e-mail, téléphone ou en se rendant à l'ambassade pendant les journées de travail pour avoir plus d'informations et les accompagner dans leurs démarches », a en outre précisé la représentation diplomatique algérienne.
À noter que des milliers d'étudiants étrangers n'ont pas attendu les décisions de la Finlande et de la Hongrie pour se débrouiller. Beaucoup d'entre eux n'ont pas hésité à rallier d'autres pays d'Europe, selon les affinités. C'est ainsi que de nombreux étudiants algériens ont choisi la France. Ils préférant rester sur le sol européen pour ne pas remettre en cause leurs cursus universitaires.