Les résultats de l'enquête ordonnée par le Premier ministre concernant la hausse des prix des billets d'avion de la compagnie aérienne algérienne Air Algérie sont tombés. Ils ont été révélés par le directeur général par intérim de cette entreprise, Lamine Mesraoua, dans sa réponse au député de l'émigration, Toufik Khedim, qui l'a interpellé sur le sujet entre autres dossiers.
Beaucoup d'encre a coulé sur la cherté des billets d'avion de la compagnie aérienne Air Algérie. Il est vrai que ces tarifs ont atteint des pics exorbitants depuis la réouverture partielle des frontières. C'est surtout la ligne entre l'Algérie et la France qui a été la plus touchée par cette flambée.
La communauté algérienne établie dans ce pays ne cesse depuis de monter au créneau pour dénoncer cette flambée. Des explications ont été en outre demandées par des députés de l'émigration aux autorités du pays et les responsables de la compagnie aérienne.
Réagissant à ces plaintes, le Premier ministre a ordonné une enquête, le mois de novembre dernier. Après près de quatre mois, ladite enquête est arrivée à des conclusions. Celles-ci ont été révélées par le directeur de la compagnie aérienne algérienne, dans une correspondance adressée au député de l'émigration Toufik Khedim. C'est ce dernier d'ailleurs qui a publié cet écrit, le 4 mars sur sa page Facebook.
Cherté des billets d'avion : Les compagnies françaises pointées du doigt
En fait, les résultats des investigations ont accablé les transporteurs aériens français. Selon la réponse du PDG d'Air Algérie, la commission d'enquête a pointé du doigt les compagnies aériennes françaises, du fait qu'elles pratiquent des prix très élevés en raison du nombre réduit des vols mis sur le marché. Le PDG d'Air Algérie n'a cependant pas donné plus d'explication sur le sujet.
Cela dit, ces résultats de cette enquête ne peuvent pas influencer les prix des billets pratiqués actuellement et qui restent excessivement chers. Le ministre des Transports a en effet écarté, il y a quelques jours, l'éventualité d'une baisse des tarifs de la compagnie aérienne algérienne, du moins à court terme, à cause, a-t-il expliqué, de la situation financière peu reluisante de l'entreprise.
« Dans la situation actuelle, la baisse des prix des billets d'avion est écartée », a affirmé Aissa Bekkai le 28 février denier, en évoquant « la situation difficile d'Air Algérie » sur le plan financier.