Les services de sécurité ont mis en échec, mardi 22 février 2022, une tentative de transfert illicite d'une quantité de produits alimentaires au niveau du port d'Alger. Ce transfert était prévu à bord du navire Badji Mokhtar III, de la compagnie maritime Algérie Ferries qui assure la liaison Alger-Marseille.
Depuis la reprise des vols dans le cadre de la réouverture partielle des frontières, plusieurs tentatives de transfert illicite d'argent en devise ont été enregistrées au niveau de l'aéroport d'Alger. Rien que durant ces deux premiers mois de l'année en cours, au moins trois tentatives du genre ont été déjouées par les services de sécurité.
Dans son bilan annuel, la douane algérienne a fait état d'un demi-million d'euros saisi aux frontières en 2021. D'autres objets ont été également saisis. La semaine écoulée, des sources médiatiques ont rapporté qu'une Algérienne en partance vers la Turquie a été arrêtée, à l'aéroport d'Alger en possession d'une quantité de bijoux, estimée à 213 g, qu'elle a soigneusement dissimulée dans ses bagages.
Ce trafic ne concerne pas seulement le transport par avion. Les dessertes maritimes ne sont pas épargnées. Mardi 22 février, une tentative de transfert illicite d'un autre genre a été en effet déjouée par les services de sécurité. Il s'agit en fait des produits alimentaires subventionnés par l'État, tel que le couscous, les pâtes entre autres, que des individus ont tenté de transporter à bord du navire Badji Mokhtar III, qui assure la desserte Alger-Marseille.
Prévue lundi 21 février, la traversée hebdomadaire a été retardée de 16 h, a indiqué le média arabophone El Bilad. Le navire a pris la mer que lendemain mardi. Le départ a été retardé pour permettre aux agents de la BRI, qui ont quadrillé le port d'Alger, de vérifier les bagages qui se trouvaient à bord. Ils ont ainsi découvert une quantité de ces produits qui étaient, en fait, destinés à la commercialisation en France.