Les relations diplomatiques entre l'Algérie et la France connaissent un réchauffement palpable, après quelques mois de perturbations déclenchées par des déclarations du président Emmanuel Macron, le 30 septembre 2021. Signe de ce réchauffement : l'ambassadeur d'Algérie à Paris a été reçu à l'Élysée et au Quai d'Orsay. Il a aussi demandé l'ouverture d'un nouveau consulat, non loin de Paris.
En effet, l'Algérie demande officiellement l'ouverture d'un nouveau consulat, du côté de Melun, à environ 50 kilomètres au sud-est de Paris. En fait, l'ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed-Antar Daoud, a profité de sa présence au siège du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères pour introduire officiellement la demande de « la réouverture du Consulat d'Algérie à Melun ».
C'est la formulation de l'agence officielle de presse qui suggère que le Consulat de Melun était fonctionnel avant. La même source ne donne aucune indication sur la période où cette représentation diplomatique et consulaire était opérationnelle, avant la fermeture.
Aussi, l'ambassadeur d'Algérie à Paris n'a pas manqué, selon toujours la même source, d'aborder « la question de la coopération consulaire dont notamment celle relative à l'attribution des visas et titres de séjour à nos ressortissants », selon le communiqué de l'ambassade d'Algérie en France.
C'est jeudi 13 janvier que l'ambassadeur d'Algérie Mohamed-Antar Daoud a été reçu par de hauts fonctionnaires de la présidence française et du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. « L’Ambassadeur Mohamed-Antar Daoud a été reçu successivement, jeudi 13 janvier 2022, par le Secrétaire Général de l’Élysée, M. Alexis Kohler et la Directrice Afrique du Nord et Moyen Orient, au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), Mme Anne Gueguen », a annoncé le communiqué de l'ambassade.
Pour le représentant diplomatique algérien, ce retour en France, effectué la semaine dernière, « est motivé par le souci d’aller de l’avant, et ce, à travers, la concertation, seule susceptible de réaliser les convergences sur les questions d’intérêt commun ». Pour leur part, les responsables français se sont félicités de la reprise des contacts, après un froid qui a duré plusieurs mois.