Plus de 5000 médecins algériens sont déjà en exercice dans les différentes structures sanitaires françaises. D'autres veulent les rejoindre dans l'avenir. Ils sont en effet des dizaines de radiologues, néphrologues, anesthésistes-réanimateurs entre autres médecins algériens à avoir entamé des démarches pour s'expatrier, non seulement en France, mais dans d'autres pays étrangers. C'est ce qu'a révélé le président l’Ordre national des médecins, le docteur Mohamed Bekkat Berkani au journal El Watan.
De plus en plus d’Algériens travaillant dans le domaine sanitaire veulent quitter l’Algérie pour rejoindre la France ainsi que d’autres pays étrangers. Actuellement, plus de 5000 médecins algériens travaillent dans différents secteurs sanitaires en France, et de plus en plus de médecins spécialisés dans différents domaines ont fait des démarches afin de s’expatrier à l’étranger. C’est ce qu’a révélé le docteur Mohamed Bekkat Berkani, président de l’ordre des médecins lors d’un entretien accordé au journal El Watan.
Le docteur Mohamed Bekkat Berkani a affirmé que « nous recevons quotidiennement des demandes de confirmation de diplôme de tous les services hospitaliers métropolitains, et dernièrement ce sont les hôpitaux allemands qui expriment cette demande et certains pays du Golfe ». Il a qualifié cette fuite de médecins d’hémorragie cataclysmique : « Il s’agit d’une hémorragie cataclysmique des médecins spécialistes vers la France et autres pays européens ».
Le président de l’ordre national des médecins s’est montré inquiet face à ce phénomène, il a déclaré : « l’Algérie forme chaque année un nombre important de médecins pour la France, dont les coûts sont faramineux. C’est une réalité amère, mais elle est là. Sur les 15 000 médecins algériens qui exercent en France, 5000 sont en cours de régularisation. Ces derniers n’ont pas l’intention de revenir, alors que d’autres se préparent à partir d’une façon ou d’une autre, vu la dégradation des conditions socioéconomiques et socioprofessionnelles ».