La France a décidé de réduire significativement le taux d'octroi de visas aux ressortissants algériens, tunisiens et marocains. Lors de son passage sur les ondes d'Europe 1, le porte-parole du gouvernement français Gabriel Attal avait annoncé que la France avait pris la décision de réduire de 50 % le nombre de visas octroyés aux Algériens et aux Marocains et de 30 % ceux octroyés aux Tunisiens.
La raison qui a poussé la France à prendre cette décision est, selon Gabriel Attal, de faire pression sur les gouvernements en question, qui se sont montrés « peu coopératifs sur le dossier des migrants irréguliers concernés par des obligations de quitter le territoire français ».
Des milliers de touristes, d'étudiants et d'hommes d'affaires algériens voyagent chaque année en France, cette décision pourrait donc leur poser problème.
Mais le président français Emmanuel Macron a toutefois annoncé que cette mesure n'aura pas d'impact sur les catégories sociales et professionnelles, notamment en ce qui concerne les étudiants voulant poursuivre leurs études en France. Il a affirmé : « il n'y aura pas d'impact sur les étudiants et le monde économique ».
Selon le journal Le Monde, le président français a également annoncé que cette mesure avait pour cible le « milieu dirigeant », il a précisé : « on va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant ».
Selon la même source, le président français a déclaré : qu'« il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder (sic)».
Lors d'une rencontre avec des jeunes de la diaspora algérienne à l'Élysée, le président français avait annoncé : « On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement ». « L’objectif est de dire aux dirigeants que si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie », ajoute Emmanuel Macron.