Le procès d'un Algérien de 32 ans pour le meurtre de sa compagne vient de s'ouvrir en France, aux assises de la Haute-Vienne.
L'Algérien est accusé d'avoir tué sa femme il y a trois ans. Il l'aurait ensuite enterrée dans son jardin. C'est ce que rappelle le président de la cour au début du procès, rapporte France Bleu.
C'est après le signalement de la disparition de Marion Courty (la victime) que les enquêteurs se sont mis à sa recherche. Les voisins leur ont affirmé avoir vu le suspect creuser dans le jardin, ce qui suscite leurs soupçons, avant de découvrir que l'Algérien de 32 ans avait tué sa compagne à coups de couteau et l'avait en effet enterrée dans leur jardin.
L'Algérien n'a pas de remords
Après une revue des faits, deux psychologues se sont exprimés sur le suspect. L'un des deux affirme que « s'il a de l'émotion, elle est vraiment contenue ». France bleu rapporte également que le psychologue affirme que « s'il admet le crime, il ne semble pas ému ». L'un des psychologues a aussi indiqué que l'Algérien avait du mal à gérer sa frustration et qu'il estime que « les femmes ne sont pas les égales de l'homme ».
Appelé à la barre, le jeune Algérien aurait demandé pardon à la famille de la victime. Le procès est toujours en cours. Des témoins seront entendus. D'autres psychologues présenteront également leur avis sur le suspect.