Mardi 31 août, Kamel Meziani a été arrêté en Seine-et-Marne. Le franco-algérien serait l’un des barons de la drogue à Marseille et aurait déjà été condamné à 30 ans de prison en son absence à cause d’une affaire remontant à 2016. Il est à présent en détention en attendant d’être jugé de nouveau, rapporte Le Figaro.
Le franco-algérien de 37 ans a été interpellé mardi dernier au péage de Fleury-en-Bière en région parisienne par les policiers de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) et de la brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF). Il était en voiture avec une femme et des enfants et n’a par conséquent fait preuve d’aucune résistance face aux nombreux policiers. Le trentenaire a par la suite été placé en rétention en attendant d’être rejugé.
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin a par ailleurs salué l’interpellation d’« un des fugitifs les plus recherchés de France » sur son compte Twitter.
Kamel Meziani se serait réfugié en Algérie
Kamel Meziani est soupçonné d’être à la tête d’un important réseau de trafic de drogue à Marseille. En effet, il serait l’un des patrons de la Cité des Oliviers (13e arrondissement). « Meziani, c’est un poids lourd du trafic dans les quartiers nord. Il était à la tête d’un réseau très solide et uni, qui a toujours su se reconstituer malgré les importantes opérations de police menées pour le démanteler », indique un haut fonctionnaire, reprit par le média Actu17.
Faisant déjà l’objet d’une fiche rouge d’Interpol, le surnommé la « souris » été en fuite depuis 2019 et se serait rendu au Maroc et en Algérie selon la même source. Puis extradé vers la France en 2019, depuis le Maroc.
Cependant, ses avocats réussissent à obtenir sa liberté. Il est donc libéré le 8 juillet 2019 sur décision de la Cour de cassation qui avait considéré que « la cour d’appel d’Aix-en-Provence avait trop tardé pour se prononcer sur une demande de remise en liberté en lien avec la contestation de son extradition du Maroc ».
Il a ensuite été condamné en son absence en 2020 à 14 ans de prison pour « trafic de stupéfiants en récidive » et à 30 ans de réclusion criminelle pour la mort de deux jeunes hommes lors d’un règlement de comptes qui remonte à 2016.