Alors que la situation sanitaire actuelle s’est quelque peu améliorée, la cadence des vols hebdomadaires a considérablement augmenté, ce qui permettrait à un nombre important d’Algériens établis à l’étranger d’entrer au pays. Restent deux points épineux, celui des prix des billets, et les frontières maritimes toujours fermées.
Ces deux questions étaient au cœur d’une lettre adressée au chef de l'État, par le député de l’émigration Tawfik Khedim. Le député a plaidé pour une baisse dans les prix des billets, et la réouverture des traversées maritimes.
Selon lui, la diaspora voudrait avoir la possibilité de voyager depuis d'autres aéroports que celui de Paris, et prendre en considération toutes les contraintes que les distances entre Paris et les autres villes peuvent représenter pour les voyageurs.
Sur le même volet, le prix exorbitant des billets mis en vente par Air Algérie, a pu dissuader plus d’un de regagner le pays. À ce sujet, Tawfik Khedim demande l’intervention du chef de l'État pour, entre autres, mettre un terme aux prix exorbitants des billets et aux spéculations.
Une autre question a été évoquée par le député, celle des traversées maritimes suspendues depuis le début de la pandémie, alors que l'ouverture des frontières maritimes permettrait l’arrivée d'un plus grand nombre de voyageurs.