Le syndicat national des pharmaciens d’officines (Snapo) mène depuis des mois un combat acharné contre la vente illégale de médicaments sur les réseaux sociaux. En fait, certaines personnes, cachées derrière des pseudonymes, utilisent les réseaux sociaux pour vendre des médicaments, généralement délivrés sous ordonnances.
À cause de la pandémie, certains médicaments se font rares en officines, et des opportunistes profitent de la situation, dénichent quelques boites par-ci par-là, et en font la publicité via des réseaux sociaux. Les clients intéressés prennent contact avec ces pseudos pharmaciens et achètent ces médicaments même à des prix exorbitants (par exemple, le Lovenox s'est vendu à 8000 dinars), ce chiffre révèle l’ampleur de ce trafic.
Suite à cette forte recrudescence de vente illicite sur réseaux sociaux, les autorités ont été saisies et ont pu arrêter deux personnes à Alger pour détention et commercialisation illégale de produits pharmaceutiques.
De sa part le syndicat veut impérativement tirer la sonnette d’alarme afin de sensibiliser les consommateurs en leur faisant prendre conscience des enjeux majeurs que cela représente ; « Le médicament est une affaire de pharmacien, et il doit rester entre les mains du pharmacien, et ce par souci de sécurité sanitaire », indique le Snapo. Ces pratiques ne font qu’accentuer la crise et mettent la santé des citoyens et la profession en danger.