L’Algérie se retrouve ces derniers jours sous la menace d’une troisième vague extrêmement mortelle et sans précédent du Covid-19, avec plus de 1300 cas par jour et de nombreuses hospitalisations. Face à ce rebond épidémiologique, la question d'une éventuelle fermeture des frontières revient sur la table.
Face à cette situation, les citoyens algériens appellent le gouvernement a prendre les mesures nécessaires, mais pas seulement eux. Le directeur des activités médicales et paramédicales à l’hôpital Mustapha Pacha, le Professeur Belhadj, a lancé un appel au gouvernement pour déclarer l’état d’urgence sanitaire. Le Conseil des ministres qui s'est d’ailleurs réuni aujourd'hui, et qui a été présidé par le président Tebboune, a décidé d'un retour au confinement à partir de 20 h jusqu'à 6 h du matin, pour les wilayas les plus touchées.
Le professeur Mohamed Belhocine, représentant de la Commission scientifique, envisage les risques que peuvent engendrer les nouveaux variants. « On ne sait pas pour l’instant si dans les semaines à venir, il n’y aura pas un nouveau variant qui échapperait éventuellement à la vaccination. Ce qui serait un scénario catastrophe totale », a-t-il annoncé hier samedi 24 juillet.
Pour sa part, le Docteur Akhamouk, membre de comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, a déclaré, avant-hier sur les ondes de Radio Sétif, que parmi les voyageurs qui se sont rendus en Algérie et les cas positifs détectés de Covid-19 « il n’y a aucune relation entre la flambée des contaminations et l’ouverture de l’espace aérien ».
Cette crise sanitaire que traverse le pays aujourd’hui, aura probablement un impact sur les vols effectués par la compagnie aérienne nationale Air Algérie ainsi que par les autres compagnies aériennes étrangères.