Le 24 juillet 2014, un avion d’Air Algérie, appartenant à la compagnie espagnole Swiftair, a craché au Mali, avec à son bord 110 passagers de différentes nationalités. La compagnie Swiftair est accusée « d’homicides involontaires », rapporte Le Figaro.
Le McDonnel Douglas MD-83 a été loué avec son équipage à Air Algérie, par la compagnie Swiftair. Alors qu’il effectuait un vol depuis Ouagadougou vers Alger, l’avion s’est écrasé au nord du Mali. À bord de l’avion se trouvaient 54 Français, 23 Burkinabés, des Algériens et des Libanais, ainsi que les membres de l’équipage de nationalité espagnole.
Les causes du crash de l’avion d’Air Algérie selon la justice
L’accident a eu lieu suite à la non-activation du système d’antigivrage de l’avion, alors qu’il passait dans une zone intertropicale orageuse. L’appareil a ensuite subi une décélération, et l’équipage n’a pas eu de réaction appropriée suite à ce problème.
Les juges d’instruction du tribunal de Paris ont décidé que Swiftair va comparaitre devant le tribunal, pour ne pas avoir assuré une « formation suffisante à l’équipage » et jugent que ceci a entraîné un « manque de réaction adaptée face à l’apparition du décrochage ».
« Le procès obligera les dirigeants de Swiftair à s'expliquer devant une juridiction pénale et surtout devant les familles des victimes sur ses choix et sa volonté de contourner la règlementation pour économiser sur la sécurité, à quel prix ! », a déclaré l’avocat des associations : AH5017-Ensemble, Fenvac et des familles des victimes de ce crash.