Après l’attaque contre un groupe d’enseignantes habitant dans un logement commun à Bordj Badji Mokhtar, dans le Sud algérien, une autre attaque a été perpétuée contre des enseignantes à Biskra, hier samedi 22 mai, rapporte le média Liberté.
Un homme s’est introduit, aux environs de 3 h du matin, dans un logement de fonction, occupé par des enseignantes au quartier des 150-Logements d’El-Alia, à Biskra. L’individu a réussi à entrer par effraction en arrachant les barreaux d’une fenêtre de l’appartement, qui était situé au rez-de-chaussée.
La majorité des enseignantes étaient partis passer le weekend avec leurs familles, deux étaient restées à l’appartement, l’homme a menacé les deux femmes à l’arme blanche, et leur a dérobé leurs ordinateurs portables et leurs téléphones.
Réaction des syndicats à l'agression des enseignantes de Biskra
Me Messaoud Amraoui, porte-parole de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef), qui est aussi originaire de Biskra, a déclaré qu’il a « personnellement adressé une lettre au ministre de l’Éducation faisant état du désir de ces dernières, qui travaillent très loin de chez elles, d’être réaffectées dans leurs régions ».
La secrétaire du Syndicat algérien des travailleurs de l’éducation, Mme Roudina Ouamane, a expliqué que le quartier dans lequel résidaient les enseignantes dans un logement de fonction n’était pas sûr, et qu’une agression du genre était prévisible, sachant que leur appartement se trouvait dans un lieu isolé donnant sur une montagne et un cimetière.