Un groupe d’enseignantes, habitant dans un logement en commun à Bordj Badji Mokhtar, ont été sauvagement agressées dans la nuit du 18 mai, indique un communiqué de la cour d’Adrar.
L’agression a eu lieu tard la nuit, quand les neuf enseignantes étaient endormies, l’une des enseignantes avait son enfant de 2 ans avec elle. Elles ont été réveillées pour subir une nuit de violences. Deux suspects ont été arrêtés et une enquête est menée sur cette affaire par la police judiciaire.
Les agresseurs ne se sont pas contentés de voler les objets de valeur appartenant aux enseignantes, mais celles-ci ont aussi subi des violences physiques à l’arme blanche, et ont été violées. Elles se trouvent actuellement à l’hôpital, dans un état psychologique instable.
Une agression « prévisible » selon une collègue de ces enseignantes
Une collègue de ces enseignantes a témoigné dans une émission de Echorouk News, et a expliqué que cette agression était prévisible, puisque les enseignantes ont retrouvé leur domicile vandalisé, une semaine avant le mois de ramadan.
La même source indique que les enseignantes ont observé un sit-in pour contester cette insécurité, sachant qu’elles habitent dans un endroit isolé. Elles ont aussi « contacté la direction de l’éducation de Bordj Badji Mokhtar », témoigne la collègue de ces enseignantes.