Le mardi 4 mai, Chahinez B., une mère de famille d’origine algérienne a été brulée vive par son mari, en pleine rue, à Mérignac dans la banlieue de Bordeaux (France), rapportent plusieurs médias français.
Chahinez avait 31 ans, et était la mère de trois enfants, son mari Mounir, qui a 44 ans, a déjà été emprisonné en 2020 pour violences conjugales. Le mardi dernier il a poursuivi sa femme pour lui tirer dessus, Chahinez a reçu plusieurs coups aux jambes, puis elle s’est effondrée. Alors qu’elle était encore en vie, Mounir l’asperge d’un liquide inflammable, et l’immole par le feu.
Les voisins qui ont entendu des coups de feu, dans cette rue tranquille, ont d’abord cru à des pétards, puis ils ont vu la maison bruler. « On s’est dit que c’était des pétards. Après, il est venu brûler la maison, il tirait n’importe où », témoigne une voisine à l’AFP.
Une demi-heure plus tard, Mounir a été interpellé et placé en garde à vue. Selon le parquet « il était porteur d’un fusil de calibre 12, d’un pistolet à gaz et d’une ceinture de cartouches ».
Le mari de Chahinez n'avait pas le droit de la contacter
C’est en juin 2020 que le mari de Chahinez a été condamné à 18 mois de prison pour « violences volontaires par conjoint ». Il lui était interdit de s’approcher ou d’entrer en contact avec la victime. Une voisine explique que « Chahinez disait que c'était un monstre. En juin, elle avait eu le larynx écrasé. Il n'a fait que trois mois de prison et il continuait à circuler dans le quartier ».
Chahinez est arrivé d’Algérie il y a 5 ans, en sa compagnie ses deux enfants âgés de 7 et 12 ans, issus d’un premier mariage, elle a eu un troisième enfant avec son mari en France, les 3 enfants n’étaient pas dans la maison quand elle a brulée. Une cagnotte a été ouverte portant le nom « TousAvecChahinez » pour que la victime puisse être enterrée en Algérie auprès de sa famille.