La vie d'un retraité de Saint-Herblain (la Loire-Atlantique - France), victime d'une usurpation d'identité de la part d'un sans-papier d'origine algérienne, s'est transformée en « cauchemar », rapporte le journal Actu.
En effet, lors du procès qui s'est tenu le 19 avril 2021 devant le tribunal correctionnel de Nantes pour « usurpation d'identité », la victime d’un sans-papiers algérien a raconté comment sa vie a basculé suite à ce délit, survenu il y a deux ans.
Il affirme même avoir songé au suicide. « Je dois être opéré, mais je n'y vais pas, car je suis bien incapable d'avancer l'argent. Ce cauchemar, je ne le souhaite à personne, pas même à mon pire ennemi. Je ne vis plus, madame la présidente, j'ai peur maintenant d'ouvrir ma boîte aux lettres... J'ai même pensé au suicide, honnêtement », affirme ce retraité devant la barre.
Et pour cause, le haraga algérien a ainsi pu se faire éditer une carte nationale d'identité, un livret de famille au nom du retraité et s'est affilié à la Couverture Maladie Universelle, ce qui a eu comme conséquences le blocage de la carte vitale de la victime et la réception des amendes du prévenu par le retraité.
L’Algérien est un habitué des hôpitaux psychiatriques
Présent lors de cette audience, le prévenu, un sans-papier algérien, qui affirme résider dans le quartier huppé de Neuilly-sur-Seine s'avère être un habitué de l'hôpital psychiatrique Saint-Jacques de Nantes.
L’Algérien est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), il a affirmé devant la juge qu’il a été hébergé par Jean-Marie Le Pen, et qu’il est le fils de Brigitte Bardot. Il a déclaré être pilote de ligne pour Air France, puis astronaute, et aussi docteur en psychologie. La juge n’a jamais vu une audience pareille en 30 ans de carrière. L’Algérien a été condamné à 4 mois de prison ferme, sans mandat de dépôt.