L'Algérie est coupée du monde et cela fait plus d'un an. Cette situation inédite commence à inquiéter de plus en plus les Algériens qui tentent par tous les moyens d'activer tous des leviers d'action et des moyens de pression contre les décisions du gouvernement algérien quant à l'ouverture des frontières.
Le 12 avril dernier, des Algériens ont interpellé l'Association Internationale des Transports aériens (IATA). En effet, sur le réseau social Twitter, les propos sur cette situation sont légion et les commentaires visent à faire réagir l'IATA.
« Chère IATA, faites quelque chose avec le gouvernement algérien, depuis 13 mois ses propres citoyens et familles ne sont pas autorisés à quitter ou à retrouver leur pays, alors que la sécurité des vols peut être assurée de plusieurs manières », écrit un internaute sur le compte officiel de cette association.
Dear @IATA, do something with gov´t of #Algeria, for 13m its own citizens& their families are forbidden to enter/ leave their own country, when travel can be done safely in so many ways. @AirAlgerieAH @AmnestyAlgerie @UNHumanRights @UN_HRC @hrw @TSAlgerie @AlgerieVisas @WHO
— polipoly (@polipoly5) April 12, 2021
Toutefois, cette démarche a ses limites, car cette organisation internationale ne peut contraindre le gouvernement à ouvrir son ciel qui reste un choix souverain de l'État algérien.
Cependant, l'IATA qui regroupe plus de 300 compagnies aériennes dans le monde a tenu à rassurer, un tant soit peu les Algériens, à travers un communiqué sur son compte Twitter où elle déclare :
« Nous continuons à exhorter des pays comme l’Algérie à collaborer avec notre industrie afin de planifier la reprise des vols. Les frontières ne peuvent pas être éternellement fermées ».