À l'approche du ramadan et après 45 jours passés dans la zone internationale, la majorité des 27 Algériens bloqués à l'aéroport Charles de Gaulle se sont résignés à rentrer au Royaume-Uni ou en Tunisie, affirme leur avocat Me Alexandre André dans une déclaration aux médias français.
En effet, devant la position inflexible des autorités algériennes exprimée par son ambassadeur d'Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, quant au rapatriement des voyageurs vers le pays de provenance, la majorité de ces ressortissants ont regagné l'Angleterre ou la Tunisie.
Cependant, il reste encore 6 ressortissants bloqués au terminal 2 E dudit aéroport. Ces derniers « ne peuvent pas partir en Angleterre faute de visa et de moyens. Ils ne peuvent pas non plus sortir de l’aéroport pour aller chez leur famille à Paris », a expliqué Me André.
Il est à rappeler que l'ambassadeur d'Algérie en France a justifié cette position lors d'un entretien à Canal Algérie en affirmant qu'ils « sont venus vers la fin des vols de rapatriement. Ces vols ne les concernaient pas. Ils concernent les citoyens munis d’un passeport établi en Algérie. Or, il s’agit de ressortissants établis en Grande-Bretagne. Nous avons fait toutes les propositions ». « Ce sont des Algériens, ils ont obtenu leur passeport algérien. Qu’ils l’obtiennent auprès d’un consulat à l’étranger, c’est la représentation légale du pays », a rétorqué Me André sur BFM TV.