Une étudiante algérienne figure parmi les deux victimes de la fusillade du 16e arrondissement de Paris peu avant 14 h, devant l'hôpital Henri Dunant, le 12 avril dernier.
La première victime est un homme de 34 ans, décédé après avoir été touché plusieurs fois à la tête. Cet homme est fiché chez les services de police pour ses activités criminelles dans le trafic de stupéfiants, le meurtre en bande organisée et l'association de malfaiteurs, et aurait bien pu être la victime d'un règlement de comptes.
« On pense vraiment à un règlement de comptes, ce n’est vraisemblablement pas une attaque envers le centre de vaccination (l’hôpital est également un centre de vaccination, NDLR) », explique le maire du 16e arrondissement à BFMTV.
La seconde victime est une étudiante algérienne non boursière qui travaille à mi-temps comme agent de sécurité à l'hôpital susmentionné. Selon l'association ADDRA qui apporte aide et soutien aux étudiants Algérien en France : « la jeune étudiante est entre la vie et la mort ».
Les membres de cette association ont pris attache avec les services consulaires algériens afin d'intervenir dans ce dossier et prendre en charge la victime qui est hospitalisée à l'hôpital Sainte Anne, surtout que son pronostic vital est engagé. Très choqués par ce drame, les membres de ladite association ne trouvent pas les mots pour décrire cette situation, mais « le plus difficile est d'informer ses parents en Algérie qui ne sont pas encore prévenus » déclarent-ils.