Le sujet de l’expulsion des sans-papiers du territoire français, dont les Algériens, prend de plus en plus d’ampleur ces derniers jours. C’est le cas d'Amel, âgée de 40 ans, qui fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Souffrant de la maladie de Crohn, Amel est arrivée en France en 2016 avec la compagnie de ses filles dans le but de se faire soigner. Cette maladie est « mal soignée dans mon pays », a déclaré Amel.
Installées illégalement depuis 5 ans à Toulouse, cette mère de famille algérienne et sa fille la plus âgée se retrouvent aujourd’hui dans l’obligation de quitter le territoire français, ce qui a suscité une vaste campagne de mobilisation en sa faveur.
Selon Amel, elle et sa famille se sont habituées à leur vie actuelle. Elle raconte :
« Les enfants se sont habituées, ajoute-t-elle, ma grande fille a le bac avec mention bien, la deuxième le diplôme national du brevet avec mention. La grande a choisi de faire des études de chimie en BTS, elle a toujours 18 sur 20. Pour le moment, j’ai reçu un refus de la préfecture à qui j’ai fait mes demandes de régularisation. Mon dernier espoir, c’est cette pétition. Mes enfants ont tout le temps peur de sortir, on veut vivre normalement. Nous sommes aussi beaucoup soutenues par les associations, les enseignants du lycée Déodat de Séverac ».
Le mercredi 24 mars dans la matinée, les parents d’élèves, le conseil local de la Fédération des Parents d'Élèves (FCPE) et le réseau éducation sans frontières (RESF) ont organisé, un café pédagogique en soutien avec la famille d’Amel.