La wilaya de Béjaïa a enregistré un fort tremblement de terre d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter, ce jeudi 18 mars à 1 h 04. L’épicentre de cette secousse a été localisé à 28 km au nord-est de Cap Carbon (wilaya de Béjaïa), a indiqué le Centre de recherche en astronomie astrophysique et géophysique (CRAAG) dans un communiqué.
Le séisme a été ressenti par les habitants de plusieurs wilayas du pays, dans un rayon de 300 km, allant jusqu'aux wilayas de Tizi-Ouzou, Alger et Tipaza à l’ouest, Skikda, Sétif, Jijel et Constantine à l’est du pays.
Selon la protection civile, la secousse tellurique a fait sept blessés, dont six à Jijel et des dégâts matériels dans la wilaya de Béjaïa, mais aucune perte humaine n’a été enregistrée.
Un phénomène naturel selon le CRAAG
Le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géophysique (CRAAG), affirme que l’activité sismique enregistrée ces derniers jours dans plusieurs villes du pays est en effet, un « phénomène naturel normal » associé au rapprochement des deux plaques tectoniques africaine et eurasienne.
« Le nord de l’Algérie correspond à la frontière des deux plaques tectoniques africaine et eurasienne qui sont en rapprochement depuis des millions d’années. Et donc, les secousses sismiques enregistrées sont un phénomène naturel normal associé à ce rapprochement » a expliqué M. Aïdi Chafik, docteur en géophysique et responsable du réseau national de la surveillance sismique au niveau du CRAAG, à l’agence officielle.
M.Aïdi, a aussi précisé que l’activité sismique en Algérie « est permanente, vu que les plaques en question sont en perpétuel mouvement ».