Installé en France depuis 2016, Hamid et sa femme Cherifa, ainsi que leurs deux enfants âgés de 10 et 13 ans, risquent aujourd'hui l'expulsion du territoire français, rapporte le Parisien.
Face à cette situation, une cinquantaine de personnes se sont mobilisées, hier lundi 15 mars, devant le collège Denis-Diderot de Deuil-la-Barre pour contester cette décision.
Faisant l’objet d'une obligation de quitter le territoire français (OTQF) le père de famille et ancien chef d'entreprise explique qu’il n’est pas venu en France « pour le plaisir », ajoutant :
« mes enfants ne sont jamais repartis en Algérie. Ils sont intégrés. Ils ont été traumatisés quand on leur a dit qu'on risquait l'expulsion, ils ont pleuré ».
Il précise que l'un de ses enfants fait l'objet d'un suivi médical avec un traitement inexistant en Algérie, raison qui a poussé la famille à rejoindre la France. « Nous sommes venus pour le traitement, qui n'existe pas en Algérie, si on repart, il risque sa vie », affirme Hamid.
Plusieurs personnes ont tenu à apporter leur soutien à cette famille algérienne. Samira, un parent élu à l'école Pasteur, fait partie de ces personnes qui soutiennent ce couple d’Algériens, elle a d’ailleurs déclaré que : « l'an dernier, pendant le premier confinement, la maman faisait bénévolement les courses pour les personnes âgées, Et elle est venue me voir spontanément pour me proposer de l'aide ». Quant au maire adjoint, il a décrit cette famille comme étant « parfaitement intégrée sur la commune ».
Dans la journée du lundi, le préfet aurait décidé de réexaminer le dossier de cette famille, mais aucune décision officielle n'a été communiquée par la préfecture du Val-d'Oise pour le moment.