Le CNLD a déclaré que lundi 7 décembre, le tribunal de Koléa (Tipaza) avait rendu l’affaire Karim Tabbou et l’avait condamné à un an de probation et une amende de 100 000 dinars. Les faits reprochés au porte-parole de l’Union démocratique et sociale (UDS, parti non agréé) ont été requalifiés en « incitation à la violence ».
Le 30 novembre, au cours du procès, le procureur du même tribunal a demandé l’application de la loi requise pour la défense et a été condamné à trois ans de prison avec une amende de 100 000 Da et confiscation.
Il s’agit du procès de la première arrestation de Karim Tabbou le 11 septembre 2019. Le militant des droits de l’homme et activiste du Hirak a ensuite été libéré par le tribunal de Kolea le 25 septembre, et a été arrêté de nouveau le lendemain est placé sous mandat de dépôt par le tribunal de Sidi M’hamed
Il a été condamné à 6 mois de prison en première instance, et il recevra un appel d’un an quelques jours avant la date de libération initiale. Il a été libéré le 2 juillet.