L'histoire est touchante. Dans un conteneur au Paraguay, un jeune Haraga algérien qui voulait rentrer en Europe a été retrouvé mort et désintégré. Originaire d'Aïn Defla, le jeune homme de 30 ans a parcouru de longues distances pour rejoindre l'espace Schengen, passant d'abord par la Turquie et enfin par la Serbie.
Il est monté à bord d'un bateau avec six autres personnes (dont trois marocains et un égyptien) puis il s'est caché dans un conteneur. Les sept camarades malheureux veulent évidemment rejoindre la Croatie. Mais leur calcul est incorrect.
Le navire n'a pas atteint la destination souhaitée. Selon certains sites d'information, le porte-conteneurs s'est arrêté en Croatie, il a traversé l'Égypte, l'Espagne, puis a changé de continent et est arrivé au Paraguay vendredi 23 octobre. Plus de 20 000 kilomètres. Ce long voyage leur fut finalement fatal.
D'après la première partie de l'enquête menée par la police paraguayenne, des immigrés clandestins sont morts d'étouffement, de soif et de faim. Le médecin légiste a déclaré que des produits chimiques se trouvaient à l'intérieur du conteneur, en effet, le corps a été décomposé rapidement.
Selon la même source, le Ministère algérien des Affaires étrangères a contacté la famille du jeune homme et l’a informé que leur fils était l’un des sept Haragas retrouvés morts par la police paraguayenne dans un état de décomposition avancé, dans un conteneur venant de la Serbie.