Jean-Yves Le Drian a écourté sa visite en Algérie et y est resté 24 heures au lieu des 48 heures initialement prévues. À bien des égards, les positions d’Alger et de Paris sont inconciliables. Mais la presse algérien a évoqué des ingérences à Paris pour masquer l’indifférence.
Sa visite allait durer deux jours, le vendredi 16 octobre, après avoir annoncé lors de sa rencontre avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, jeudi,
« Heureux de constater que nos relations bilatérales connaissent un nouvel élan »
Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian a fait ses valises tôt le lendemain matin, et son départ précipité a suscité de nombreuses questions.
Les médias d’Alger ont affirmé que Drian était coupable d ‘«ingérence». Le Courrier d’Algérie a même déclaré:
«Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est fendu d’une véritable ingérence dans les affaires algériennes, lors de sa dernière visite à Alger»