Selon le ministre des Finances Aymen Benabderrahmane, une institution de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) ouvrira bientôt à Paris, et le transfert de fonds pour les immigrés algériens dans cette structure va-t-il entraîner la perte d'une grande partie de la valeur des fonds en raison du taux de change ?
La banque extérieure algérienne (BEA) ouvrira une agence à Paris; le pays qui compte le plus de ressortissants algériens au monde. Ce qui encouragera les envois de fonds en devises à leurs familles, mais en raison de la différence entre le taux de change officiel et le taux de change parallèle Cela peut également entraîner la perte de leur valeur monétaire en dinar algérien (DA) pouvant atteindre des millions de dollars.
Dr Abdelaziz Boussaïd est un expert en finance et banque. Il est notamment conseiller à la Bourse de New York. Dans une interview quotidienne d'Echorouk publiée le 10 octobre 2020, l'expert a expliqué que le taux de change officiel représente 65% du taux de change parallèle. Ainsi, lorsque les Algériens résidant à l'étranger transfèrent leurs fonds aux institutions du BEA, ces derniers perdront 30% à 40% de la valeur de leur monnaie algérienne.
En raison de la différence entre le taux de change de la Banque d'Algérie (BA) et le taux de change sur le marché parallèle des devises, les pertes occasionnées sont de millions de dollars. Cela peut empêcher plusieurs personnes d'utiliser les institutions du BEA pour envoyer de l'argent chez eux. Restreindre les retraits est un autre obstacle dans ce domaine.
Selon les experts, les devises étrangères transférées des immigrants passeront de 2 à 4 milliards de dollars chaque année.
Le contenu qui vient d'être exposé demande à Abdelaziz Boussaïd de souligner l'importance d'une recherche rigoureuse et approfondie. Ce dernier doit être lié à l'ouverture en question. En d'autres termes, celle de l'agence de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) à Paris. Les établissements bancaires algériens du secteur public ont été fermés pour la première fois à l'étranger. L'écart entre les prix officiels et les prix parallèles et l'écart entre les banques européennes doivent être pris en compte.
Un autre élément doit entrer dans la vision de la BEA. Si elle veut créer une agence en France, ce sera un grand succès. C'est la nécessité de proposer des offres attractives aux Algériens. Ce sont déjà des clients de banques européennes. Les garanties légales doivent également être au menu. Si le BEA veut vraiment participer à la cours des grands.
Afin d'attirer nos immigrés, il faut se démarquer. L'objectif est de les persuader de quitter les institutions bancaires européennes. Puis choisir une banque publique en Algérie. La recette montre seulement que nous fournissons le service le plus adapté aux Algériens vivant ailleurs. Malgré ces problèmes, selon Boussaïd, l'agence contribuera à augmenter le nombre de migrants pompés en Algérie chaque année. De l'actuel 2 à 4 milliards de dollars.