L'Algérie a gelé les mesures concernant l'importation de véhicules de moins de trois ans. Selon la loi financière de 2020, le retour des voitures d'occasion importées a été remis en question par le gouvernement Djerad.
Le ministre de l'Industrie, Ferhat Ait Ali, a d'ailleurs annoncé, ce samedi 3 octobre, que la mesure était gelée plutôt qu'abandonnée. Il a déclaré, à la conférence des startups à Alger :
"Les importations de voitures depuis moins de trois ans ont été gelées (...) Nous ne voulons pas importer de ferraille (...), nous ne voulons pas non plus encourager les marchés monétaires informels"
Selon Aït Ali, les voitures qui viennent de l'Europe, et qui datent de mois de trois ans, ont déjà parcouru 20 000 kilomètres, et il estime que ces voitures restent quand même assez chers pour le consommateur algérien. Mais les voitures trop vieilles n'ont pas d'intérêt pour le gouvernement.
« Maintenant, si on compte acheter des véhicules de moins de dix ans à la place de ceux de moins de trois ans, comme ça a été fait dans le passé, la ferraille ne nous intéresse pas », a-t-il expliqué. « Lorsque cette mesure a été introduite dans la loi de finances de 2020, il n’y avait pas la possibilité d’importer des véhicules neufs ».
L'Algérie a décidé d'annuler l'interdiction d'importer des voitures neuves par les concessionnaires automobiles conformément à la loi de finances complémentaire de 2020. Aït Ali a également souligné le risque d'encourager le marché monétaire informel, affirmant que :
« Les gens qui veulent acheter des voitures d'occasion entreront sur le marché informel, et l'État n'encouragera jamais ce comportement ».