Le président français Emmanuel Macron a annoncé vendredi 2 octobre la fin de l'enseignement du système des langues et cultures étrangères (ELCO) et la fin des mission d'imams envoyée par des pays étrangers, dont l'Algérie. Le plan concerne environ 120 imams algériens qui travaillent en France et sont payés par l'Algérie.
Dans un discours aux Mureaux en Île-de-France, Emmanuel Macron a chargé de renforcer le contrôle financier des lieux de culte étrangers pour éviter les projets suspects. Il a expliqué:
"Cela n'a rien à voir avec l'interdiction de lever des fonds à l'étranger, mais d'encadrer des fonds".
Emmanuel Macron a évoqué la fin de l'accueil d'imams algeriens ,mais aussi du Maroc et de la Turquie. Le chef de l'Etat français a également annoncé que les "chants d'hymnes" annuels reçus pendant le Ramadan prendraient fin. Le président français a déclaré: "Nous avons décidé de mettre fin à ce système". Il a ajouté: «Pendant la période de transition, de 4 ans en moyenne, nous formerons nous-mêmes, ce n’est pas l’État qui le fera s'appuient sur le principe de « séparation » Mais au Conseil français du culte musulman (CFCM).
Macron parle de la fin d'ELCO
Emmanuel Macron a également évoqué la fin de l'enseignement des langues étrangères et de la culture (ELCO), qui propose des cours à 80000 étudiants en France, dispensés par des enseignants d'autres pays dont l'Algérie. Cela a été fait sans supervision. Enseignement français. Le système éducatif comprend neuf pays: l'Algérie, la Croatie, l'Espagne, l'Italie, le Maroc, le Portugal, la Serbie, la Tunisie et la Turquie. ELCO est mis en œuvre conformément à la directive européenne du 25 juillet 1977 (destinée à éduquer les enfants des travailleurs migrants) sur un accord bilatéral. Le principe de base de ces cours est que la maîtrise de la langue maternelle est une condition préalable à la réussite de la deuxième langue.