Le ministère fédéral allemand des Affaires étrangères a annoncé mardi 29 septembre que l'Allemagne incluait l'Algérie dans la liste des pays "rouges". En fait, l'Institut Robert Koch en Allemagne a jugé que la situation épidémiologique en Algérie ne s'était pas suffisamment améliorée pour la sortir de la «zone dangereuse».
L'Institut Robert Koch en Allemagne classe toujours l'Algérie comme un pays à la santé incertaine. Le ministère fédéral des Affaires étrangères, en coopération avec le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Santé, s'appuie sur des évaluations menées par les agences de service chargées de surveiller le coronavirus dans le monde pour identifier les zones à risque, et c'est le cas de Algérie.
Berlin a également inclus le Maroc dans la liste des pays dont les ressortissants n'étaient pas autorisés à entrer sur le territoire allemand. La Tunisie est le seul pays du Maghreb à ne pas figurer sur cette "liste rouge" Compte tenu de la grave situation épidémique dans le monde, notamment en Europe, cette liste ne cesse de s'allonger.
En effet, dans de nombreux pays et régions du monde, la propagation du coronavirus est plus rapide qu'il y a quelques semaines. De nombreuses autres régions et pays sont menacés. Par exemple, 15 des 27 États membres de l'Union européenne sont désormais au moins en partie menacés.
A noter que le ministère allemand des Affaires étrangères, le ministère de l'Intérieur et le ministère de la Santé ont établi conjointement une liste des pays ou régions à risque.
Afin de désigner une zone à risque, l'Allemagne évalue d'abord son nombre actuel de cas de coronavirus, puis détermine si les mesures prises par les autorités locales peuvent effectivement réduire le risque de contracter le virus du Covid-19.